Drew Starkey : Le garçon derrière le regard

À première vue, Drew Starkey a tout du garçon américain, élevé entre deux terrains de baseball et une playlist de Fleetwood Mac. Mais ce serait trop simple, et surtout réducteur. 

Derrière sa mâchoire hollywoodienne et son regard d’outre-Caroline du Nord, l’acteur de Outer Banks continue de surprendre. Après Queer, adaptation sensible de la nouvelle culte de William S. Burroughs, mise en scène par Luca Guadagnino, l’acteur enchaîne les apparitions et campagne de mode comme celle de Loewe printemps‑été 2025, aux côtés de Taylor Russell et de l’ambassadeur global Wang Yibo.

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Ce shooting, réalisé par David Sims dans la forêt de Collsacabra (Catalogne, Espagne), met en scène les protagonistes en interaction avec la nature : feuilles, troncs, sol forestier — dans une esthétique organique et contemplative.

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Bien qu’il ne s’agisse pas de campagnes publicitaires officielles, Drew Starkey a plusieurs fois porté Loewe lors d’événements prestigieux : Au Toronto Film Festival et au Festival de Venise, ses looks signés Loewe ont été salués par la presse spécialisée comme un style efficace mariant élégance et éloquence stylistique.

Lors de la première du film “Queer”, il portait un smoking bleu marine Loewe sobre et raffiné, contrastant avec la blouse métallique d’Omar Apollo. Un exemple de la diversité créative de la marque sous Jonathan Anderson, renforçant son association avec Loewe dans le contexte cinéma‑mode.

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© Michelle G. Gonzales

Formé au théâtre, Drew Starkey a toujours cherché la tension dramatique plutôt que l’effet facile. Avant de devenir le crush planétaire de Outer Banks (Netflix), il explorait déjà des rôles plus sombres, notamment dans Love, Simon ou The Terminal List. Mais avec Queer, il semble passer un cap, celui d’un acteur qui veut brouiller les pistes, jouer avec le désir et les identités.

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Drew Starkey © Jackson Lee Davis Netflix

Drew Starkey, beauté sensible, masculinité réinventée

Ce qui fascine chez Drew Starkey, c’est sa capacité à incarner une masculinité douce sans jamais la fragiliser. Il n’a pas peur du silence ni du regard de l’autre. À l’écran, son corps parle, ses gestes flottent entre tendresse et tension.

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Drew Starkey devient, presque malgré lui, une nouvelle icône du trouble et de la liberté.

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Le jeune garçon entre dans une nouvelle dimension. Celle d’un acteur qui ose s’exposer, s’effacer, se redessiner. Il y a chez lui du Montgomery Clift et un peu de River Phoenix, cette lumière fragile, insaisissable, qui rend chaque plan inoubliable.

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À 30 ans, il est bien plus que le beau gosse des séries Netflix. Il est l’un de ceux qu’on regardera grandir.

Filmographie 

Queer (2025) – de Luca Guadagnino
Un rôle sensible et troublant dans une adaptation libre du roman de William S. Burroughs. Starkey y incarne Allerton, jeune soldat magnétique dans un Mexico embrumé des années 50.

Outer Banks (2020–2024) – Rafe Cameron
Le rôle qui l’a révélé, entre violence explosive et fragilité silencieuse.

The Other Zoey (2023) – Miles
Comédie romantique où il incarne un étudiant séduisant mais complexe.

Love, Simon (2018) – Garrett
Une apparition dans le teen movie queer qui fit date.

Hellraiser (2022) – Trevor
Incursion dans l’horreur élégante et stylisée.

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