Burberry de Daniel Lee prévoyait du beau temps pour les canards! Le petit clin d’oeil de Lee pour la météo britannique à fonctionné pour sa première présentation. Les invités de son premier défilé étaient assis sur des couvertures à carreaux, avec des bouteilles d’eau à carreaux et des grogs chauds à portée de main. Dans un mood “so british” et prêts pour le défilé!
Le créateur du Yorkshire connaît bien le climat de la Grande-Bretagne et sait comment plaire à l’audience. L’espace a été inspiré par “les tentes Burberry de la fin du 19e et du début du 20e siècle”, peut-on lire dans les notes du défilé, “l’intérieur intime évoque un confort qui offre chaleur et protection contre les éléments.”
L’idée du climat britannique a servi de boîte de Petri pour la collection de Lee, qui a redéfini les codes de la maison avec un œil sur la fonctionnalité et l’utilitarisme. Les trench-coats ont régné en maître, mais réimaginés par l’art de Lee, parfois avec des cols en fourrure vert bouteille surdimensionnés, parfois à carreaux, souvent retravaillés en silhouettes sculpturales.
Les canards, un motif emblématique présent aussi comme le manteau à plumes qui ressemblaient même à un magnifique oiseau entrant dans l’étang. Des tee-shirts à manches longues affichaient “Les roses ne sont pas toujours rouges” ou des t-shirts sous le slogan “THE WINDS OF CHANGE”, des poches de pantalon zippées faisaient ressembler des armes de randonnée à des vêtements punk, et des sacs de messageries surdimensionnés rappelaient ces sacs d’école que l’on porte quand on fait deux fois sa taille.
Au menu, on apercevait défiler des tricots, des duffle-coats, des bottes de pluie en caoutchouc et des chapeaux en fausse fourrure. Des sacs en peluche, des tuniques en daim et des kilts à la Westwood.
Avec un clin d’œil, les débuts de Lee ont été une histoire spectaculaire de britannicité qui nous a laissés chauds et humides.
Vous avez alors pu constater qu’un phénomène de couleur Daniel Lee était en train de se produire. Il l’avait déjà fait auparavant, à tel point que le monde entier l’avait copié. Mais maintenant, c’est certain : le bleu est le nouveau vert !
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© Burberry
