Dries Van Noten, a présenté son dernier défilé lors de la Fashion week de paris en juin. L’atmosphère était électrique à l’entrée de l’ancienne usine, un mélange d’excitation, d’anticipation et d’une douce tristesse. 150 défilés après, 38 ans de carrière, le créateur belge s’apprête à tirer sa révérence.
Champagne et écrans géants retraçaient ses plus beaux moments rythment l’attente. Thom Browne, Glenn Martens, Ann Demeulemeester et Anthony Vaccarello étaient présents, amis et admirateurs venus du monde entier pour le saluer.
Les rideaux s’ouvrent et révèlent une salle immense aux murs tagués et une piste recouverte de feuilles d’argent. Les invités s’installent, subjugués par le sol délicat de la passerelle.
David Bowie et ses paroles sur le temps lancent le spectacle. « Ce soir, semblent murmurer les mots dans l’air. Dries Van Noten nous parle, il nous dit que ce n’est qu’une étape, un moment de plus dans son histoire et celle de sa marque. Alain Gossuin, présent dès le premier défilé en 1991, ouvre le bal dans un manteau et une chemise bleu marine élégants.
Les looks monochromes dans des tons de gris, bleu marine et beige, mettent en valeur la maitrise de Dries Van Noten des matières et des volumes. Puis, la couleur explose : violet profond, bordeaux, rose, vert, jaune, orange et blanc, dans des créations plus jeunes et aériennes.
Le final est grandiose : tous les mannequins défilent ensemble, sans se retourner, vers l’ovation du public. Des larmes coulent, des applaudissements nourrissent l’émotion.
Dries Van Noten apparaît, salue une dernière fois, et un rideau tombe. Une boule disco géante illumine la salle, la fête commence.
© Dries Van Noten