Jacob Elordi, icône montante de la mode et du cinéma

Certaines étoiles se contentent de briller, d’autres brûlent à leur propre rythme. Jacob Elordi appartient à la seconde catégorie. À seulement 28 ans, il incarne cette nouvelle génération d’acteurs qui oscillent entre cinéma d’auteur et blockbusters, tapis rouges et campagnes mode. Il y a en lui ce mélange rare : une intensité contenue, une présence tranquille, un charme qu’on ne mesure pas mais qu’on ressent.

Né à Brisbane en 1997, Jacob grandit entre sport et théâtre. Le rugby d’abord, puis la scène, comme une échappée. Il découvre le cinéma en coulisses — figuration sur Pirates of the Caribbean (2017) — avant de s’imposer dans The Kissing Booth (2018). L’étiquette de “teen star” aurait pu lui coller à la peau, mais Elordi choisit la complexité.

En 2019, HBO l’appelle pour incarner Nate Jacobs dans Euphoria. Le rôle est brutal, dérangeant, presque monstrueux. Mais Jacob trouve dans cette noirceur une profondeur nouvelle. Fini les sourires de comédie romantique : il devient le visage d’une jeunesse fracturée, entre violence et désir.

Depuis, il enchaîne les choix audacieux. Elvis Presley dans Priscilla de Sofia Coppola (2023). Felix, l’héritier décadent de Saltburn (2023), qui lui vaut une nomination aux BAFTA. Et bientôt, le monstre de Frankenstein sous la direction de Guillermo del Toro — rôle extrême, peau recouverte de prothèses, patience forgée au maquillage dix heures par jour.

Mais Jacob Elordi n’est pas qu’un acteur. La mode s’est emparée de son aura. Ambassadeur Cartier dans une campagne filmée par Sofia Coppola, égérie discrète de Bottega Veneta, star des tapis rouges de Venise en pantalon noir et t-shirt blanc, il impose un style minimaliste et magnétique. Le chic sans effort.

De ses racines basques à ses rêves d’enfant, Jacob Elordi cultive un mystère. Ses relations, ses obsessions, son silence : il laisse deviner plus qu’il ne révèle. Ses choix de rôles et de looks tracent une ligne nette : intensité, fragilité, élégance.

« Il y a en lui ce mélange rare : une intensité contenue, une présence tranquille, un charme qu’on ne mesure pas mais qu’on ressent. »

À 28 ans, Jacob Elordi n’est plus une promesse, il est déjà une trajectoire. Entre les rumeurs de James Bond, la prochaine saison d’Euphoria et la folie poétique de Frankenstein, il ne cesse de repousser ses propres frontières. La mode, elle, ne fait que refléter son essence : magnétique, insaisissable, infinie.