Asya Kozina la poésie du papier, une parenthèse enchantée
Née en 1984 en Ukraine, Asya Kozina s’est vite imprégnée de l’Histoire et de toutes les cultures du monde pour se créer un univers rempli de finesse et d’élégance. Reconnue pour son travail sur le papier blanc, cette jeune créatrice se permet toutes les fantaisies pour offrir aux spectateurs, une parenthèse enchantée et pleine de poésie.
Asya Kozina aime raconter des histoires à travers des créations faites à la main en mettant en avant, un savoir-faire artisanal qui laisse place à de véritables sculptures.
Elle s’approprie l’histoire de façon moderne tout en étant métaphorique sur l’inspiration des légendes et des images de culture mongole, africaine, scythe, vénitienne, Art Nouveau mais surtout baroque qui est la base de la passion de Asya Kozina.
De cette sensibilité pour l’époque et principalement pour les coiffes et habits, elle crée des perruques et vêtements en toute minutie symbolisant la beauté et la fragilité de l’univers de la mode. Mais ce qu’elle aime à travers son travail de recherche culturelle, d’archivage et d’expression plastique, c’est l’expression d’un processus historique vue de manière symbolique à partir du blanc.
“Le papier blanc polyvalent est utilisé non seulement comme un outil, mais aussi comme un concept qui permet d’exprimer le processus historique de manière symbolique.”
Asya Kozina
Via sa signature qui est la feuille de papier, elle accentue la forme afin de dissimuler les détails qui sont secondaires pour que chacune de ses œuvres soit un reflet de l’individualité qui ne peut être répliquée à l’infini à l’instar de la multiplication des images médiatiques qu’elle ne souhaite pas pour ses créations uniques.
Grâce à son art, elle a fait le tour de l’Europe pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. En 2019, de la France à l’Italie en passant par la Norvège, l’Ukraine et l’Allemagne, elle collaborera avec la marque milanaise Dolce & Gabbana pour laquelle elle imaginera de somptueuses perruques à la Marie-Antoinette qui défileront devant la presse internationale.
Puis, elle fondera, quelques années plus tard, un atelier artistique privé pour les enfants ukrainiens ainsi qu’une école d’art en ligne pour travailler avec les enfants de différents pays.
Mais ce qu’elle souhaite par-dessus tout, c’est que son travail ne soit pas perçu comme des accessoires photographiques, mais plutôt comme des œuvres d’art, des sculptures ou des objets d’exposition à part entière.
