La Fashion Week se poursuit avec une journée riche en nouvelles présentations. Hier, nous avons vécu le quatrième jour de ce marathon avec NVL-GARDE, God’s True Cashemere, Erdem, Schiaparelli, Courrèges ainsi qu’un détour à l’Hôtel Drouot pour découvrir des pièces conçues en collaboration entre La Redoute et des designers ou artistes. Retour sur cette journée avec une rencontre touchante…
NVL-GARDE, la nouvelle marque qui se joue des codes
La marque fondée par Ben Taverniti dévoile sa vision créative sous le nom de NVL-GARDE. Un univers ou l’homme et la femme partagent un même vestiaire dans des tons noir et blanc.
Mais NVL-GARDE se distingue en jouant avec les codes en proposant des pièces qui se composent et se décomposent selon nos envies. Les manteaux deviennent des crop tops grâce à des fermetures éclair, les vestes se transforment en gilet sans manches, et même les talons de chaussures surprennent. L’identité, la déconstruction, la liberté et l’intemporalité ont une place centrale dans l’ADN de la marque pour célébrer l’individualité.

God’s True Cashemere, la rencontre fascinante
Dans un appartement du premier arrondissement, Salut les Garçons a découvert une marque aussi douce que passionnante. Née du désir de créer la chemise en cachemire parfaite, God’s True Cashemere, fondée en 2019 par Sat Hari et Brad Pitt, propose des pièces de qualité qu’on pourrait ne jamais arrêter de toucher ou de porter.

La douceur des pièces semble être un câlin, une armure et un cocon. Mais l’attention donnée aux détails est toute aussi attachante ! La numérologie et la gemmologie sont au cœur du processus créatif. Sat Hari, ayant grandi en Inde, a vite découvert le pouvoir de ces pierres et leur nombre est invariable sur toutes les pièces : 7 pour les gilets et 11 pour les chemises. La raison ? Être entourés de bonnes ondes et d’amour jusqu’à coudre un message sur le cœur et un autre au poignet du bras relié au cœur.
Un univers réconfortant, sublimé par Sat Hari, dont la passion et la bienveillance nous enveloppent au point de ne plus vouloir repartir affronter la réalité.

Erdem, la poésie à l’état pure
Pour sa collection FW25, Erdem a créé un univers autour de la commande faite par le créateur d’un portrait de sa maman. En collaboration avec l’artiste peintre britannique, Kaye Donachie, le directeur artistique a développé une série de visages peints à la main qui reflète la poésie de la marque éponyme.

Broderies de fleurs et gouttes d’eau animent les créations, tandis que le sac iconique rencontre l’art sous les mains créatives de l’artiste peintre. Les volumes jouent avec les textures pour créer des formes épousant la silhouette.
Une collection romantique où se révèle un nouveau sac orné de la fleur signature de la maison.

Schiaparelli, chez le maître de la mode
Daniel Roseberry a dévoilé une collection pour Schiaparelli dont nous voudrions pouvoir porter les pièces tous les jours. Chaque saison, l’esprit créatif de la maison parvient à créer la surprise tant à la couture que durant le prêt-à-porter. Et cette fois encore, il a proposé une histoire à travers chaque création en reprenant les codes d’Elsa Schiaparelli tout en leur insufflant une partie du Texas qui l’a vu naître.

Les détails se révèlent à mesure que l’on se rapproche des pièces, les ceintures à boucles sont superposées autour de la taille, les vestes en cuir sont surdimensionnées et les cols montent plus haut que le menton pour se réfugier lors des périodes de froid. Les miroirs brodés sur les robes jouent avec la lumière et les plumes s‘amusent avec la pluie pour un effet mouillé.
Nous pourrions passer des heures à admirer ces pièces dignes de la couture !


Courrèges, la géométrie à la rencontre de la mode
Du côté de Courrèges, Nicolas Di Felice propose une collection aussi forte que moderne. Inspiré des archives de la maison fondée par André Courrèges en 1961, le directeur artistique réinterprète la forme rectangulaire du confetti célébrant la vie et la femme.

Les formes pures et minimalistes signatures se parent de nouvelles couleurs comme le rose et le rouge vif. Les bodys s’imposent davantage, tout comme le cuir qui épouse le corps telle une combinaison de super-héroïne modernes. Une robe ornée de boutons-pression cousus à la main et une autre drapant le corps sont des créations aussi audacieuses qu’inattendues.
Une invitation à profiter de chaque jour avec une attitude captivante par l’ingéniosité et l’esthétique des pièces.


La Redoute s’invite à l’Hôtel Drouot pour une collaboration artistique
La Redoute, connue pour ses nombreuses collaborations avec des créatifs comme Jacquemus ou encore Isabel Marrant, propose ce mardi 11 mars, une vente aux enchères en collaboration avec Alexandre Blanc, Benjamin Benmoyal, Charles de Vilmorin, Elisa Uberti, Jeanne Friot, Kevin Germanier, Matthieu Tran-Nguyen, Pascaline Rey.

Du fauteuil à la table, en passant par la méridienne, les artistes ont tous répondu à l’appel de Sylvette Lepers pour soutenir une cause commune. Invités à faire revivre une pièce de mobilier de la marque en y ajoutant leur univers, les bénéfices de cette vente caritative seront reversés à l’association Solfa, qui soutient les femmes et enfants victimes de violences.

Couverture © Sami Drasin