Le cycle d’une Maison de couture est une question de régénération et de rajeunissement, tout comme le cycle de la mode elle-même. On retrouve toujours un peu du passé dans le présent et le futur, et cela s’applique à Dior.


Sur des écrans géants, les acteurs Robert Pattinson et Gwendoline Christie ont récité l’œuvre phare de T.S. Eliot, The Waste Land (1922), faisant un parallèle avec la littérature, à travers l’imagerie et les thèmes de The Waste Land. 

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Dans cette histoire réelle et littéraire, entre paysages anciens et paysages urbains, les époques se confondent.

Accompagnés par un orchestre live, les mots prononcés par les acteurs Robert Pattinson et Gwendoline Christie ont laissé des indices sur la pensée de Kim Jones pour cette saison : les thèmes de l’eau, du temps et du renouveau.

Les mannequins absorbent les leçons du passé et les appliquent au présent et au futur.

C’est dans cet état d’esprit que Mr Kim Jones a envoyé des mannequins dans des silhouettes magnifiquement douces avec des lignes qui se drapent et descendent comme des eaux calmes.

Des pantalons larges et volumineux s’enroulaient autour des jambes aux côtés de tailleurs à épaules et des tricots écossais.

Les jupes renforcent les tons écossais, conçues avec des bretelles qui pendent à l’arrière. Des vestes conçues comme des bouées pour flotter, des vestes jaunes de style pêcheur et ses bottes.

Les formes reflétaient celles de Saint Laurent, qui a abandonné les tailles cintrées de Dior pour quelque chose de plus fluide.

Cette féminité sensuelle se retrouve dans les vêtements pour hommes, tandis qu’un haut de marin des archives est directement référencé, retravaillé en sergé de cavalerie et allongé en référence à une blouse de pêcheur.

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© Dior