Gucci revient, cette saison, avec un nouveau souffle, une nouvelle ère commence. En place, une silhouette plus linéaire et simple dans un esprit plus rock.
Au cours des sept années qu’Alessandro Michele a passé chez Gucci, il a créé un héritage, une identité faisant écho à l’esprit du temps. Après son départ l’année dernière, une nouvelle ère Gucci a débuté hier. Au centre de la scène, le trio expérimental de rock Ceramic Dog s’est produit en direct, donnant un coup de fouet à la première journée de la mode masculine à Milan.
Ainsi, pour ce premier défilé de la maison italienne depuis Michele, il y avait du rock ‘n’ roll, mais il était beaucoup plus frappant que la sensibilité glam rock du créateur. Cela se reflétait dans les vêtements, conçus par l’équipe interne. Blousons bombardiers, motopants, jeans rentrés dans des bottes, jupes écossaises coupées jusqu’à la cuisse, bonnets et tricots bruts.
Un voyage dans les années 80 tiré au canon à confettis comme si on venait de sortir de la Factory de Warhol, via les pantalons argentés, associés à des t-shirts skinny pour perturber les salles de conseil du Wall Street de Gordon Gecko, en costume surdimensionnés tranchés aux genoux, ou encore partir sur les pistes avec la princesse Diana en vêtements de ski rembourrés, gilets pastel et jambières.
Ailleurs, il y avait un clin d’œil clair au règne de Tom Ford au sein de la maison italienne dans ces proportions louches, ce tee-shirt en V profond, ce denim blanchi et ces mocassins en daim comme les boys band des années 2000 ou l’image des laveurs de vitres des pubs de Coca-Cola.
Bienvenue à la nouvelle ère Gucci, pour un cool impéccable.
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